Origine du nom Lanouée :
Lan, "monastère, ermitage forestier", et peut-être de Noues, nom de l'ermite, comme pour La Nouaye, Ille-et-Vilaine, Lamnoas en 1189. Et non, comme on l'a souvent proposé, de l'ancien français noue, du celtique nauda, "lieu humide", précédé de l'article.
Peuplé par les Celtes, Lanouée connaît l'occupation romaine comme en témoigne les vestiges de la voie romaine Vannes-Corseul qui traversait son territoire.
Son histoire:
Au Moyen Âge est liée à sa dépendance des Rohan. En 1221, Geoffroi 1er de Rohan reçoit déjà le droit de mettre cent porcs et cent boeufs dans la forêt.
Au delà du bois, matière première pour le chauffage et les constructions de maisons et de bateaux, de grosses forges à oeuvrer le fer, existent dès à cette époque.
La forêt avec ses diverses essences d'arbres, a instauré pendant des siècles tout un cycle économique nourricier incluant l'élevage de nombreux animaux, y compris les chevaux, dont les célèbres "cavales" de Lanouée.
Dépendant de la grande seigneurie de Porhoët et réunissant quinze seugneries particulières, Lanouée est devenu, avec Montfort, Beignon et Lohéac, siège d'un doyenné ecclésiastique de l'archidiaconé de Porhoët, partie méridionale de l'évêché de Saint-Malo.
Quinze paroisses, dont trois de Josselin, et quatre trèves étaient comprises dans sa circonscription. C'est dire l'importance de Lanouée, devenu, de surcroît, siège d'importantes forges en 1756 et chef-lieu de canton du district de Josselin en 1790. Mais, en 1801, ce titre lui est retiré et Lanouée, entré comme commune dans le canton de Josselin et le département du Morbihan, est intégré comme paroisse dans le diocèse de Vannes.